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Les Chats d’Harmonie

     Poussy : dit Poussinou ou Canaillou.


     Poussy est mon premier chat. Un jour, la compagne de mon voisin ramena un chaton qui comme tout bon matou qui se respecte avait le “ défaut ” d’être curieux. Très vite, il eut envie de voir le monde, c’est-à-dire l’appartenant d’à côté, celui-là même que j’occupais avec mon compagnon de l’époque. La petite boule de poils se faufila par le balcon jusque dans notre studio où il resta toute la journée jusqu’à ce que ses “ parents ” rentre chez eux. 

          Pendant plus d’un mois, je ne l’ai plus revu jusqu’à ce que son humaine l’abandonne à mon voisin. N’étant que rarement chez lui, cet homme l’a laissé seul des jours durant avec seulement un peu de nourriture et une litière rarement changée. Le pauvre chaton revint chez nous amaigri, affamé et en manque d’attention. Etant hors de question de le rendre à un individu incapable de prendre soin de lui, nous décidâmes de la garder. Bien heureusement, son ancien maître n’est jamais venu le réclamer, sachant bien que son chat avait trouvé refuge chez nous. Un mois plus tard, il était vacciné et tatoué.


C’était un chat tranquille et gourmand dont l’activité préférée en dehors de la sieste était de faire tomber tous les objets à portée de ses pattes.


     Poussy est parti à l’âge de 13 ans, emporté par un cancer généralisé.

     Duchesse : dite Poupette ou Moelleuse.


     Après la disparition de Timatou et Caresse, Cookie déprimait de solitude. Ce fut une excuse pour adopter un nouveau chat qui s’avérera être une femelle. 


     Cette petite rondouillette entra dans notre vie à l’âge de huit mois. Sa bouille adorable nous fit craquer quand nous la découvrîmes au refuge, toute apeurée et lovée dans sa cage.

     C’est une minette au caractère bien trempé comme il en est pour la plupart les isabelles. Tout est à son bon vouloir.


     Joueuse, un rien est bon pour s’amuser. Étant frileuse, le radiateur devient un compagnon idéal tout au long de l’hiver, mais prisant davantage les bains de soleil, il est sans remords dédaigné en été. Bien que le confort des bras ne l’attire nullement, elle ronronnera et se tortillera d’aise lors de longues séances de caresses. Son dada, c’est les peluches de taille modeste qui deviennent, à sa guise, doudou pour dormir ou proie pour s’amuser ; cette chapardeuse ne se gêne pas pour voler les miennes pendant la nuit (oui, j’aime les peluches). En bonne muse, elle reste des heures allongée au pied de mon écran, à minauder tout ce qu’elle peut pendant que j’écris. 

     Biscotte : dite Biscotine, Biscotinette ou Soyeuse.


     Nous avons déniché Biscotte dans une association après la disparition de Cookie. Etant sans mère, nous avons pu l’adopter à à peine deux mois et demi. Bébé, elle était très rigolote avec ses poils indisciplinés et dont pas un n’était de la même taille que les autres où s’accrochait la moindre miette ou poussière. Cette fifille affectueuse est devenue une minette de belle taille.

     C’est une grande bavarde et surtout une insatiable gourmande : elle avale goulûment tout ce qui est à la portée de son joli museau sans ne paraître jamais rassasiée. Avec Duchesse, qui l’a élevée comme sa fille, elles s’entendent comme deux larronnes en foire : ça se court derrière, ça se cache, ça se cherche, ça grimpe, ça saute, ça dérape sur le parquet et ça joue avec tout ce qui leur tombe sous la patte, et ce, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.

 

     Biscotte demande beaucoup d’attention et ce qu’elle préfère, c’est qu’on luit grattouille le ventre. Elle y passerait des heures sans se lasser, surtout la nuit.

     Patteroux : dit Bibouchou.


     Patteroux est le chat d’un de mes amis. Ce matou a été adopté à l’âge de deux mois dans une association.

 

     Il est très actif, et comme tout chat de campagne, apprécie chasser les bébêtes dans le jardin ou explorer les environs. Pour la nourriture, monsieur Patteroux ne mange pas n’importe quoi ! Quand on a goûté au lézard et à la souris, il y a de quoi être difficile !

     Câlin, il adore les papouilles et ne rechigne pas à quelques caresses. Par contre, ce n’est pas le courage qui l’étouffe, le moindre bruit, mouvement brusque ou inconnu qui passe fait fuir ce pleutre dare-dare, la queue basse et les oreilles rabattues.

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